L'inspiration pour mon discours est né l'après-midi du 23 Décembre 2018, chez Camilleri, lorsqu’ Andrea, m'a poussé à me faire un peu de clarté sur l’existence ou pas d’un polar qui pourrait être appelé « Méditerranée », en me regardant (mais sans me voir), il m'a offert la meilleure explication sur ce qu'il connait bien, en effet le «giallo méditerranéen», une définition sembable à celle de « la croisée de chemins et de récits » qui nous reunissent à Beyrouth, au Liban, sur les rives de la Méditerranée orientale. Et en parlant de la Méditerranée, d’auteurs connus et moins connus, il a fait signe à un écrivain du Maghreb, Driss Chraïbi. Il l'a défini comme son frère, un grand ami, même si le destin voulait qu'ils ne se rencontrent jamais. Ils connaissaient l'existence de l’un et de l’autre. Bien qu'ils vivaient sur des frontières géographiques différentes, ils étaient conscients que leur expérience littéraire et humaine avait presque parcouru le même chemin. Bien que les points de vue différents, "mais les pieds plongés dans le même bassin", ils tirent précisément de l'environnement méditerranéen, les éléments nécessaires tant pour leur survie que pour leur expérience littéraire. Les points communs vont ainsi les possibilités les plus prévisibles.
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